Misant sur la synergie du milieu, prenons en considération non seulement chacun des éléments, mais aussi leurs interactions. Prendre soin des crevettes seulement est une erreur en soi, car tenir comtpe de l’écosystème demeure la condition de base pour leur offrir un environnement adéquat. Biofilm, algues, bactéries, micro-organismes et microfaunes en constituent les éléments prinicipaux. En milieu acide (ph bas), le sol technique joue un rôle actif dans le maintien des bons paramètres, alors que dans une eau alcaline, le substrat est de préférence, inerte..
Algues et biofilms sont des primats qui permettent de qualifier si l’aquarium est adapté ou non pour recevoir les crevettes, c’est pourquoi le temps, la patience pour la préparation demande souvent un effort de tolérer un aquarium vide alors que nous avons souvent tellement hâte qu’elles y soient.
Les éléments organiques favorisent aussi, par leur dégradation, la présence du biofilm, et sont aussi source d’alimentation pour celles-ci par les micro-organismes qui s’y logent, et parfois la microfaune. Toutefois, une surabondance de botanique n’est pas souhaitable, car on contribue à augmenter le phosphate et finalement à créer une certaine forme d’étouffement de l’écosystème. Il ne faut pas oublier que nos aquas sont des milieux clos, et donc plus sensibles qu’en milieu ouvert où la propagation d’éléments non désirables se trouvent décimée par le flot des rivières ou autres. De la botanique? Oui, mais juste un peu.
La rétention des bactéries est surtout au niveau du sol, des vitres, des bois, roches, plantes et décor (la céramique (argile) demeure toujours une bonne matière). La roche de lava se place comme un très bon choix, celle-ci n’affectant pas les paramètres de l’eau. Avec de bonnes précautions, bien planifié, ceci devient un lieu d’émerveillement devant ces petits êtres qui se promènent. Et pour la pollution, le moins possible, car les crevettes y sont sensibles, et particulièrement les petites.
Eau
L’eau, c’est l’équivalent de l’air qu’on respire, et les crevettes, particulièrement les caridinas y sont très sensibles. Les pesticides, les métaux lourds, la chloramine qui pose des problèmes dans certaines villes et qu’on peut difficilement éliminer par filtration, à moins d’avoir un système d’eau osmosée et une cartouche spécifique pour s’en défaire, doivent être pris en considération. Quel type d’eau avez-vous? Alcaline ou douce? Ce sont toutes des questions qu’il est bien de se poser initialement, mais particulièrement les caridinas ayant un degré de sensibilité plus élevé. Ce n’est surtout pas qu’une question émotive, ‘Ah, elles sont jolies!’; la planification est primordiale.